Description |
L'hypertension artérielle est définie par une systolique habituellement supérieure ou égale à 140 mmHg et/ou une diastolique supérieure ou égale à 90 mmHg. Il s'agit d'un facteur de risque de maladies cardio-vasculaires : accident vasculaire cérébral, insuffisance coronaire, insuffisance cardiaque congestive et insuffisance rénale. De nombreux essais d'intervention ont démontré l'utilité du traitement de l'HTA en prévention des maladies cardio-vasculaires. En France, 16.5% des personnes de plus de 20 ans se déclarent hypertendues selon une enquête du CREDES et cette prévalence déclarée est sous estimée. La prise en charge de l'HTA est essentiellement assurée par les généralistes qui effectuent 94% des actes liés à l'HTA. L'HTA est le premier motif de consultation en médecine générale : il représente 8,7% des résultats de consultation. L'objectif tensionnel du traitement de l'HTA ne fait pas actuellement l'objet d'un consensus international. S'il existe en effet une relation positive et continue entre la pression artérielle sous traitement et la probabilité de complication cardio-vasculaire, la valeur optimale des chiffres de pression artérielle à atteindre diffère selon les recommandations. Selon les recommandations de l'ANAES de 1997 et de 2000,[2,5], l'objectif est de normaliser la pression artérielle c'est à dire de l'abaisser à moins de 140/90 mmHg pour les patients de 20 à 60 ans. Dans l'HTA du sujet de plus de 65 ans, la systolique doit être inférieure ou égale à 150mmHg, indépendamment de la diastolique. |